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Études de cas

Les Grandes Horizontales

Cette résidence a été inspirée par le panorama majestueux de l’estuaire du Saint-Laurent visible depuis le cap rocheux où elle a été déposée. Discrète côté rue mais complètement ouverte vers le fleuve, cette maison située sur un fort dénivelé se déploie vers l’horizon.

L’organisation spatiale des pièces s’est articulée selon un plan inversé où les chambres, conçues selon un modèle de suites, sont situées au rez-de-jardin. Construites à même le béton, elles sont ancrées dans la topographie. Au niveau du rez-de-chaussée, les pièces de vie habillées de bois clair se succèdent selon une enfilade de volumes de diverses hauteurs qui permettent de délimiter les usages. La salle à manger, aérienne et toute fenêtrée, se détache du corps principal pour s’envoler vers l’horizon. Les massives et verticales cheminées de béton offrent un contraste saisissant avec la transparence des ouvertures et la légèreté des volumes de bois en porte-à-faux.

Les grandes horizontales se dévoilent pour souligner le paysage.

 

Thellend Fortin Architectes
Photos: Charles Lanteigne

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Conseils et techniques

EPA EN VERSION SIMPLIFIÉE

Qu’est-ce que la norme EPA et dois-je m’y conformer?

Dans les années 1990, les appareils de chauffage à bois disponibles sur le marché émettaient énormément de particules fines à l’heure. Confrontée à cette réalité, l’agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) a conclu à la nécessité de règlementer l’industrie des poêles et des foyers en obligeant dès 2004 tous les fabricants à diminuer le taux d’émissions de particules fines émis par un appareil à 7,5 g à l’heure. Depuis, la norme n’a cessé de se resserrer passant de 4,5 g en 2009 puis à 2,5 g à Montréal en 2018. Le 15 mai 2020, la loi provinciale exigera pour l’installation d’un nouvel appareil à bois qu’il soit de type foyer décoratif ou qu’il soit EPA certifié avec un taux d’émission de particules fines sous les 2,5 g à l’heure.

Qu’est-ce que les particules fines?

Les particules fines sont de petites poussières microscopiques rejetées dans l’atmosphère lors de la combustion du bois. Ces particules, lorsque présentes en grande quantité, sont communément appelées de la boucane!

Quelle est la différence entre un nouvel appareil EPA et un vieil appareil non certifié?

Un vieil appareil non certifié peut émettre entre 70 g et 100 g de particules fines à l’heure. Un appareil avec un taux de rejet de particules fines à 7,5 g à l’heure n’émet pas de fumée visible, ni d’odeur! Entre 7,5 g et 2,5 g à l’heure, la réduction d’émissions de particules fines n’est pas détectable par l’humain et n’est calculable qu’en laboratoire. La différence entre les vieux appareils d’hier et les modèles d’aujourd’hui consiste en une réduction de 96% du taux d’émission de particules fines à l’heure!

Quels sont les caractéristiques d’un appareil non certifié EPA et puis-je en installer un?

Les appareils possédant plus de 500 po carré de vitre et qui n’ont pas de registre d’air pour ralentir leur temps de combustion sont considérés comme des foyers décoratifs. Cela signifie que ces appareils ne sont utilisés qu’à l’occasion puisqu’ils ont une combustion beaucoup trop forte et rapide pour un chauffage d’appoint. Pour ces raisons, les foyers dits décoratifs ne sont pas concernés par la norme EPA. La majorité des villes du Québec autorisent l’installation et l’utilisation des foyers décoratifs.

Démystifier le vrai du faux

On ne peut plus installer de poêles ou de foyers à bois à Montréal. – Faux, la Ville de Montréal ne permet pas l’installation de foyers décoratifs, mais accepte les appareils certifiés EPA si leur taux d’émission de particules fines est inférieur à 2,5 g à heure.

Les foyers décoratifs polluent. – Faux, les appareils qui polluent le plus sont les vieux appareils datant de plus de 20 ans. Les foyers décoratifs sont malgré tout interdits dans certaines municipalités telles que la Ville de Montréal.

Il n’existe aucun appareil sur le marché émettant moins de 2,5 g de particules fines à l’heure qui possède un design épuré et offre une vue phénoménale sur le feu. – Faux, découvrez tous les poêles et foyers Stûv certifiés EPA. Stûv crée des appareils pour répondre à un besoin, embellir les espaces de vie et s’adapter à tous les styles.

  

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Nouvelles

Stûv à New-York

Stûv America participera au Architectural Digest Home Design Show à New York City du 20 au 23 mars 2014.

Cette année, Stûv America illuminera de ses feux l’entrée du Architectural Digest Home Design Show à New York City.

C’est avec le Stûv’tainer que les Stûv seront présentés aux Newyorkais et Newyorkaises!!

Venez vivre l’expérience Stûv pour de vrai et constater tous les avantages d’intégrer un poêle ou un foyer Stûv à votre intérieur.

 

 

Cliquez ici pour obtenir plus d’information sur le Architectural Digest Home Design Show.

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Nouvelles

Stûv America et la maison PUR-Z

Les 23, 24, 25 et 26 mai dernier, lors de la 25ième édition du Salon International du Design Intérieur de Montréal, était dévoilée en grande primeur la maison PUR-Z Signature, fruit d’une collaboration exceptionnelle entre les industries Bonneville et Blouin-Tardif Architecture-Environnement.

STÛV AMERICA, fier partenaire de ce projet, y présentait un foyer Stûv 21-85 clad SF2 gris anthracite intégré de façon magistrale à l’architecture unique et visionnaire de cette maison.

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Nouvelles

Stûv America honoré!

Lors de la soirée, trois étoiles ont été remises en présence du consulat général de Belgique, de maintes personnalités connues du milieu des affaires ainsi que de l’honorable Denis Coderre, alors député Libéral de Bourassa.  Ce Grand Bal est l’occasion depuis plusieurs années d’honorer les entreprises belges et canadiennes qui ont performé en cours d’année. Les entreprises en nomination sont choisies parmi  plus de 70 filiales belges établies au Canada et près de 50 filiales canadiennes en Belgique. Après 7 ans de mise en marché sur l’ensemble du territoire nord-américain et fort de ses 28 points de vente, Stûv America s’est vu honoré de la première Étoile d’Or, le prix le plus prisée du Grand Bal.

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Mode de vie

Le feu : essentiel depuis la nuit des temps

Quelle est donc cette fascination pour le feu ? Alors que l’on peut se chauffer de nombreuses manières différentes, pourquoi accordons-nous encore une importance à l’intégration d’un foyer au cœur de nos maisonnées? Il faut remonter à sa découverte par l’homme à la préhistoire pour comprendre que le feu tient une place essentielle dans notre vie.

Pour un hasard, c’est un hasard… qui met le feu sur la route des hommes il y a plus de 400 000 ans. Alors que l’humanité n’en est qu’à ses balbutiements, seule la Nature use du feu selon son bon vouloir. C’est sans doute le pouvoir de fascination des flammes qui intrigue les hommes, voyant que des feux allumés naturellement tiennent les animaux sauvages à distance. Fascinés et assez curieux, nos ancêtres osent s’en approcher et font tout ce qu’ils peuvent pour le conserver et ainsi se protéger. Sans cette découverte, nous continuerions peut-être à nous réfugier dans les arbres à la tombée de la nuit pour ne pas servir d’encas aux animaux sauvages.

Afin de profiter de cette protection véritablement tombée du ciel, les hommes se regroupent naturellement autour du feu. En se rassemblant de cette manière, ils comprennent vite que le feu est aussi une source de chaleur qui leur permet de résister davantage aux températures plus froides et aux intempéries, en plus de leur procurer un éclairage la nuit.

Dans la foulée, les hommes trouvent une autre utilité au feu, celle de les aider à préparer la nourriture qui s’avère plus digeste et nutritive une fois cuite. Grâce au feu, les hommes sont capables de conserver et de stocker la viande fumée. Ils la gardent en réserve pour les journées où le mammouth n’est pas au rendez-vous. Désormais, ils se rassemblent aussi autour du feu pour prendre leurs repas. Autant dire que le feu, entretenu régulièrement, devient un élément central qui se révèle être un vecteur de socialisation. Le « foyer » vient de naître et procure aux hommes la sécurité, mais aussi la possibilité de se reposer et de récupérer.

Avec la domestication du feu, les hommes apprennent à le maîtriser et à le recréer quand ils en ont besoin. Le feu prend alors davantage d’importance dans l’évolution d’Homo erectus. Tout s’accélère, ses utilisations se multiplient. Le feu permet de fabriquer des outils de pierre et de durcir les pointes des épieux pour la chasse, par exemple. Plus tard, il sert à cuire la poterie puis à fondre le métal et bien plus tard encore à fabriquer du verre à partir de sable. En agriculture, le brûlage d’une terre, le brûlis, la rend plus fertile. À l’ère industrielle, c’est l’avènement de la machine à vapeur puis du moteur à combustion interne et externe… Sans le feu, rien de tout ceci n’existerait.

Encore aujourd’hui, le feu continue de jouer un rôle essentiel dans nos activités quotidiennes et économiques. À la maison ou au chalet, que ce soit pour nous chauffer, festoyer ou simplement pour prendre une pause et récupérer du rythme effréné de nos vies, le feu reste un élément central rassembleur autour duquel nous aimons nous réunir.

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Études de cas

La Grange

Un lieu de rassemblement et de fête!

LA GRANGE
Cette ancienne grange, qui avoisine maintenant une résidence secondaire, avait perdu toute utilité et menaçait ruine. Voulant la sauver d’une perte imminente, le propriétaire a eu l’idée d’en faire une maison pour ses enfants : un lieu de rassemblement et de fête.

ARCHITECTURE D’ORIGINE
La Firme tenait à préserver les qualités architecturales vernaculaires du bâtiment d’origine. La structure initiale a donc été entièrement récupérée. Chaque pièce de pruche du parement et de la structure a été numérotée pour être ensuite réinstallée : c’est cette ossature qui a guidé l’organisation de l’espace.

UN ESPACE INTÉRIEUR REPENSÉ…
L’étage qui abritait autrefois le cheptel est devenu le niveau d’habitation principal. Il offre aux résidents différents degrés d’intimité grâce à ses multiples zones : ouvertes, mi-ouvertes et fermées. Mais surtout, ses 30 pieds de hauteur en font un espace qui respire et qui connecte majestueusement avec le décor naturel.

… ET INTÉGRÉ À SON ENVIRONNEMENT
Il faut dire que le site, campé au pied du mont Owl’s Head, offre une vue grandiose que nous avons mise à profit par une généreuse fenestration. De là, le paysage agricole ancestral reste quasi intact.

 

 

Architecture: La Firme – Photo: Ulysse Lemerise

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Résidence CEDRUS

Situé en bordure du lac Gate, sur un terrain de près de 80 000 pi2, modérément en pente, le chalet s’implante à la limite d’un boisé de cèdres matures aux troncs obliques majestueux. Bien que l’empreinte au sol du bâtiment de deux étages soit importante, les toitures sont inclinées dans le même sens que les pentes du site afin d’en minimiser la volumétrie et harmoniser son intégration au paysage.

L’accès principal se fait de plein-pied à l’étage supérieur par un grand portique extérieur protégé par une toiture. L’étage inférieur, où se trouvent les espaces de vie (séjour, cuisine, salle à manger), est au même niveau que le sol extérieur avoisinant, permettant un accès facile au terrain par de nombreuses portes sur les trois façades du côté du lac.

Une grande terrasse adjacente à la chambre des maîtres offre le point de vue le plus dégagé sur le lac et un espace d’ensoleillement généreux pour ses occupants. Les extrémités des deux axes de circulation, qui desservent les espaces intérieurs, se terminent par une ouverture offrant un cadrage unique sur le paysage. Le chalet est composé de revêtement de pierre et de cèdre, matériaux naturels propres au lieu et les toitures en acier fini zinc se retournent partiellement sur les façades à la manière d’un écrin protégeant sont contenu tout en laissant la beauté du paysage pénétrer au cœur du projet.

 

Architecture : Eric Joseph TREMBLAY, architecte (BOOM TOWN)
Design intérieur : BOOM TOWN et Mario Januario (MJ Design) 
Photographe : Angus McRitchie

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Études de cas

Chalet du Bois Flotté

Le chalet du Bois Flotté se dépose avec simplicité sur les terrasses en pente légère surplombant Cap-à-l’Aigle et dominant le fleuve. On peut y observer, au loin, La Malbaie et le lent mouvement des marées. Il rappelle les premières habitations qui ont été érigées le long de la vallée du Saint-Laurent avec ses toits à deux versants sur des volumes rectangulaires, devenus archétypes de la maison de rang.

Deux corps de bâtiment s’assemblent perpendiculairement pour former une composition aussi rustique que raffinée. L’acier de la toiture, qui se prolonge parfois pour envelopper les murs, et le bardage de cèdre des pignons, également présent dans certaines portions des murs latéraux, forment un ensemble étonnant. L’oxydation de l’air marin viendra donner graduellement au cèdre cette teinte argentée caractéristique des habitations de bord de mer. Les formes sont régulières et se découpent pour mieux cadrer le paysage et permettre l’accès au terrain par la terrasse à l’angle des deux volumes. De larges ouvertures vitrées permettent aux occupants d’observer la nature. Le projet s’ancre en ce lieu, tel un bout de bois, flotté par le temps et les courants, offrant un havre de repos, humble et discret, niché dans la beauté du paysage. Une économie de moyens, une simplicité des lignes qui ne négligent pas le confort nécessaire à la contemplation et à la mise en valeur du panorama. Une modestie désirée, une discrétion assumée sous les cieux flamboyants de Charlevoix.

L’aménagement intérieur s’articule sur deux axes de circulation. Chaque espace est conçu pour répondre aux besoins des occupants dans une approche minimaliste, à la scandinave. Les dalles de béton polies se déposent sur le sol, en deux demi-niveaux, permettant d’augmenter le volume intérieur des espaces de séjour, ouvert sur le paysage par un immense mur de verre couvrant la totalité du pignon ouest. Une échelle mobile donne accès à une petite mezzanine, véritable prolongement des chambres d’enfants situées dessous. Elle offre une aire de jeux et de détente en retrait du monde des adultes.

Le chalet du Bois Flotté c’est aussi l’histoire de rencontres dont les clients occupent la place centrale. C’est ainsi qu’ils les résument : « C’est avant tout un coup de cœur pour le site magnifique des “Terrasses Cap-à-l’Aigle” qui est à l’origine du projet. Lors de nos vacances familiales, à l’été 2016, nous avons été séduits par la une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent, les ciels changeants et les couchers de soleil à couper le souffle, offrant selon les jours et les saisons, des paysages toujours renouvelés! Nous voulions un nouvel espace de vie de famille coupé de la routine et de la grande ville où nous pourrions venir nous ressourcer entre nous et entre amis. Chaque membre de la famille a imaginé un morceau du projet. C’était une façon de nous enraciner un peu plus au Québec et de concevoir un “chez-soi” qui nous ressemble. Imaginer des espaces et des ouvertures qui mettent en valeur un paysage aussi grandiose était une façon pour nous de rendre hommage à cette terre d’accueil. Les espaces sont pensés afin d’offrir à chacun son petit coin à lui, tout en favorisant les moments passés en famille. Enfin, c’est une histoire d’alchimie avec notre architecte qui a su saisir la nuance entre une maison de vacances et un chalet de fin de semaine, et qui s’est laissé séduire par le site et inspirer par notre projet. »

Ce sont toutes ces conjonctures qui ont donné naissance au Chalet du Bois flotté. Ses couleurs rappellent celles du bois, drossé sur la côte par l’action du vent, des courants ou des marées. Ce projet est tel le morceau de bois qui a flotté longtemps dans l’eau salée où il a participé au biotope, fournissant abri ou nourriture aux petits animaux marins, poissons ou autres espèces aquatiques, et peut désormais servir d’abri aux oiseaux ou à d’autres espèces animales et permettre la pousse de certaines plantes maintenant qu’il est sur la terre ferme.

La conception du projet se fait avec, en toile de fond, ce désir d’harmonie avec la nature. Construire avec une économie de moyens financiers force à réduire les superficies, ce qui permet de réduire l’empreinte écologique autant que l’empreinte au sol. C’est une occasion de construire écologiquement, une occasion de se demander comment occuper l’espace sans prendre toute la place. L’implantation compacte de la construction permet de conserver intact l’aspect naturel du site. Ce qui pourrait être considéré comme une contrainte démotivante a plutôt été abordée comme un défi créatif stimulant qui permet de trouver des réponses simples à certains problèmes complexes. Alors que la taille des ménages n’a cessé de diminuer depuis les cinquante dernières années, la superficie des habitations n’a, quant à elle,  cessé de croître*. On ne saurait compenser cet accroissement des superficies par les avancements technologiques qui requièrent la production d’équipement et de composantes électroniques nécessaires pour faire des habitations « performantes ».

Afin d’assurer une intégration harmonieuse du projet avec le site, des maquettes physiques et virtuelles du terrain ont été réalisées dans le but de concevoir un projet qui se dépose sur le sol naturel tout en créant des vues sur le fleuve. Mettant en relation certains endroits choisis du chalet avec les côtes montagneuses de Pointe-au-Pic et de La Malbaie. À cet effet, un coin lecture et contemplation (nook) a été spécifiquement aménagé dans l’espace de circulation menant aux chambres, face à un mur de verre, par lequel on peut également rejoindre la terrasse extérieure et le terrain, créant une connexion réelle avec la nature environnante.

* Barkenbus, Jack. 2008. « Supersizing the American Dream in an Era of Climate Change ». Environmental Law Institute 38 (12). 

 

Architecture & Design intérieur: atelier BOOM-TOWN
Photo: MAXIME BROUILLET

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